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13h13

by Le Poète 4.0

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1.
Amazigh 02:26
Amazigh Je ne suis pas né dans ce profond désert Mais j’en suis imprégné, il coule dans mes veines Il souffle l’intensité de sa chaleur sur mes vers Comme le sablier du temps qui s’égraine Il me perfuse en cathéter ses lueurs Amazigh Comme autant de repères au coin du zag et du zig Homme libre et parfois solitaire Numide, je me suis défais de mes chaînes Et implacablement au quatre coins de la terre J’ai l’Amour en moi qui se déchaîne Je suinte de ses pierres comme d’un héritage Ses valeurs gravées dans ma chair d’un impénétrable tatouage Je vois de ses belvédères les rondes des caravanes Et leurs campements éphémères des secondes mélomanes Je vibre de ses chants berbère jusqu’au murmure de mon âme Ici le sable a lavé la terre et l’infini est intarissable Amazigh, Tizzit, Jeggeg Homme libre, noble, nomade Amazigh, Tizzit, Touareg C’est mon cœur ouvert que je balade Je ne suis pas né dans ce profond désert Mais j’en suis imprégné, il coule dans mes veines
2.
Château-fort Il y avait dans le lointain Le mur d’un château fort En haut d’une colline sans jardin Les vieux vestiges d’un mirador Échoué là près du ravin Laissé à son propre sort Qui semblait se dresser en vain Vaincu par le temps qui l’ignore Qui l’a privé du chemin Qui amenait à ses abords De l’espérance de lendemains Lentement le temps dévore Comme le mur d’un château fort Qui a enfermé la mémoire Des êtres des esprits et des corps Le poids du temps, les rages de l’histoire Comme le mur d’un château fort Dans le fournaise d’une effroyable nuit Témoin des sombres combats de la vie Du crépuscule jusqu’à l’aurore Tu vois, je n’ai pas oublié Je suis comme ces pierres Que même les pluies n’ont pu rincer Au fil des millénaires Tu vois, je suis imprégné Je suis comme ces pierres Qui n’en finissent pas de dégouliner Les cris les larmes et les prières De ces âmes damnées de l’enfer Le fil du fer de leur épée Éperdument funéraire Destin brodé au fil de fer Comme le mur d’un château fort Pavé des chemins du remord Faut-il salir pour un empire Dont on ne maîtrise pas le sort Comme le mur d’un château fort Ses souvenirs encore plus forts Qui viennent égorger l’avenir Et souiller le repos des morts Je suis comme le mur d’un château fort Dans l’épaisseur de son trésor Un impénétrable coffre-fort Une forteresse sans abord Tu vois, je suis imprégné Je suis comme ces pierres Qui n’en finissent plus de transpirer Les sanglots le sang et la misère Comme le mur d’un château fort Suspendu entre ciel et terre Est-ce que je serai aussi fort Pour croire sans fin en la lumière Qui viendra changer le décor Avant que mon cœur ne soit de pierre Est-ce que je resterai assez fort Avant de repartir poussière
3.
Faut lâcher prise A vainement tenter de trouver son chemin Au cœur blessé de ses propres entrailles Dans l’insurrection d’un destin consumé Qui n’a pu s’échapper de la tenaille A oser pénétrer par les moindres failles Dans les pas masqués des passages clandestins Retenu prisonnier d’un train qui déraille Des rails qui se font de plus en plus fins Faut lâcher prise Lâcher du leste au présent Faut lâcher prise Laisser du temps au printemps A force de combats, à force de batailles Batailler dans les vent des forces qui t’assaillent Agiter le feu sacré d’une pierre calcinée Sur les débris d’un rêve resté un feu de paille A mordre la poussière tes dents s’émaillent Sur le mûr des prières au bas du soupirail Alors à bout de force tu comprends forcément Qu’aussi épaisse soit ton écorce tu tiendras pas longtemps Faut lâcher prise Lâcher du leste au présent Faut lâcher prise Laisser du temps au printemps Faut lâcher prise Lâcher du leste à l’ouest plus souvent Faut lâcher prise Laisser du temps au printemps Faut recouvrer le souffle de l’enfant qui s’endort Cesser de faire la peau à ce coquin de sort Oublier ton égo pour revenir plus fort Épouser le repos des seigneurs de l’aurore L’instant au bout des lèvres, l’amour en éventail Tisser comme un orfèvre les secondes qui se maillent Déserter ce voyage qui n’était pas de taille Laisser là tes bagages de regrets au pied du portail Au delà des murailles Au pied du portail Au delà des murailles Faut lâcher prise Lâcher du leste au présent Faut lâcher prise Laisser du temps au printemps Faut lâcher prise Lâcher du leste au présent Faut lâcher prise Laisser du temps au printemps
4.
La belle histoire T’étais tombée sur mes mots J’ai atterri dans ton lit Tu les trouvais tellement beaux Et moi je te trouvais sexy T’étais souvent tombée de haut Moi je cherchais le paradis On s’est rejoint entre deux eaux On a sifflé des verres aussi Il s’est mis à tomber à seaux On a recherché un abri Même un coeur ça prend pas l’eau Quand il est plein de confettis Mais j’ai pas pu faire le grand saut Après les douze coups de minuit C’était trop beau, c’était trop haut Alors j’ai repris ma survie Faux départ, je me gare Je vais retrouver mon ennui Je vais retrouver mon ennui Mais doucement sans crier gare Tu me remets dans la parie Tu poses mon pion sur case départ Tu jettes les dés sur le tapis T’étais tombée sur mes mots J’ai atterri dans ta vie T’as jamais lâché le morceau Du scénario que t’avais écrit T’as fait appel aux cieux la-haut Une p’tite maison dans la prairie D’où on pouvait entendre l’écho De c’qui nous avait réuni Peau contre peau, mot contre mot On s’était raconté nos vies Dans un espoir de renouveau D’un autre rêve à la folie Tu m’as appris à faire le beau Au cœur sucré de nos envies Et c’est dans ces moments plus chauds qu’on a pu retisser le nid Nouveau départ, je redémarre Je sors enfin d’ma léthargie Je sors enfin d’ma léthargie Tu m’as sorti de ce trou noir Je t’ai gravé dans mes replis Ça ressemble à la belle histoire Et aujourd’hui elle se poursuit Aujourd’hui elle se poursuit
5.
Libres pensées J’ai parcouru tant de jardins Bien au delà de ce monde J’en ai eu tellement plein les mains De ces caresses qui t’inondent J’ai aperçu tant de matins Qui dansaient dans une ronde / dans une ronde Que j’ ne sais plus ce qui me retient A cette mascarade immonde J’ai vu le ciel s’ouvrir en deux Dans un passage vers la lumière De ce regard des amoureux Qui ont vu s’exaucer leur prière J’aurais sûrement donné ma vie Pour un instant dans leur ciel bleu Bercé dans les bras de l’oubli De cette aubaine d’être deux Au banc des accusés/ debout J’appelle la société / assis Qui s’entête à défier / garde à vous L’univers tout entier / jaques a dit Je rends hommage aux libres hommes A leur force et leur courage A Eve qui en croquant la pomme Les a préservé du naufrage J’ai vécu tant de promesse Qui m’ont regardé dans les yeux Dans le plein feu de ma détresse Je lai appelé de mes vœux J’ai connu tant de lendemains Que je ne peux plus revoir hier Je vis la folle fuite du destin Quand cette vie est si précaire J’ai vu dans le miroir sans tain Tant de fantastiques voyages Où les couleurs n’ont pas déteint La pureté des paysages Ne me demandez pas de croire A votre monde désenchanté J’ai déjà trop payé pour voir J’ veux m’en aller le cœur léger Je rends hommage aux libres hommes Qui ont lutté de leur courage A Eve qui en croquant la pomme Nous a délesté...de nos bagages...
6.
Capt'ain 03:25
Cap’tain A marée haute c’était Cap’tain A marée basse ce n’était plus le même Il était prince sur son navire La mer sa province l’océan son empire mais arrimé à terre chaque jour était pire Le poids des verres écrasait son sourire A marée haute c’était Cap’tain A marée rouge la coupe était pleine Just La dernière restait au comptoir Lui Gisant à terre ivre d’idées noires Il se purgeait d’un flot d’écumes Le corps lesté de son enclume A marée haute c’était Cap’tain A marée basse il purgeait sa peine Dans le grand large il bravait les tempêtes Les violents orages en tête à tête Mais amarré au bar à bout de cordée Un seul trottoir le faisait chavirer Un soir d’hiver il a largué les amarres On dit qu’y ’avait de la lumière dans son regard On a vu son navire tanguer sur l’horizon Avait-il enfin ouvert la porte de sa prison A marée haute c’était Cap’tain A marée noire il trainait ses chaines Reclus en cale de son secret Passager effaré de son intimité Effrayé apeuré par son infirmité Dans laquelle il s’était enfermé Depuis ce soir on ne la plus revu Il faut croire qu’il a vraiment disparu A-t-il repris le courage et l’élan ? A-t-il sombré dans ce voyage du rivage jusqu’ au fin fond de l’ocean ?
7.
Faut pas 02:57
Faux pas A tous mes faux amis Toutes les fausses notes de ma vie A mes ennemis aussi A cette fable qui les réunit A tous les faux semblant Tous les faux culs, tous les faucons Tous ces rapaces, ceux qui font semblant A leurs grimaces, a leurs cris grinçants A tous mes faux pas Tous les faut qu’on, tous les y’a qu’a A ceux qui m’ont regardé trébucher Et tous ceux qui m’ont laissé tomber A tous les faux frères A tous les fausseurs Les narcissiques, les pervers Les amnésiques, les emmerdeurs A tous les faussaires De notre humanité Ceux qui te juge par derrière Par peur de se regarder A tous les fossoyeurs de la vérité A ces faux monnayeur du bien fondé A toux ceux qui m’ont condamné A la postérité de ces cons damnés A toutes les fausses manœuvres A toutes les fosses septiques Tant qu’il n’y a pas de preuve Il en faut des septiques A tous les faux prétextes Et aux masques prétextés Ceux qui t’explique par le contexte Tout le mal qu’il t’ont fait A tous les faux porteurs A ceux qui portent à faux Ceux qui se croient meilleurs Qui te regardent de haut A tous les forcenés De la bêtise humaine Qui croient fort posséder La parole suprême A tous ceux là que j’ai croisé Et encore j’en ai sûrement oublié Grâce à vous je suis devenu plus fort Voyez vous je suis vivant encore Et vous ?
8.
J’ veux des voyages J’ veux des images J’ veux des histoires Sans faire naufrage Sans faire d’histoire J’ veux qu’on soit bien Qu’on vive ensemble Sans qu’ nos cœurs tremblent Qu’on soit serein J’ veux des voyages j ’veux des partages Avec des gens Qui rêvent en grand J’ veux des rivages Des paysages Du sable blanc Sur l’océan J’ veux des visages Comme des tatouages Vers le présent Vers le vivant Des pluies d’étoiles Dans les regards Qui se dévoilent Comme des miroirs J’ veux du bonheur Des foules en liesse J’ veux des caresses Des jours meilleurs Des lendemains Plein de promesses Des nuits sans fin Parfums d’ailleurs J’ veux des aurores Des crépuscules Sur tous les ports En préambule J’ veux un passeport Un corridor Sur l’horizon Et sans prison J’ veux des humains Main dans la main Dans le désordre Sur les chemins Des petits rien Qu’on l’air de rien La vie à tordre La vie à mordre Jusqu’à la fin
9.
Lettre à ma fille Ça me fait drôle de t'écrire Alors que je pourrais te parler Mais tu sais certains maux empirent Quand on ose les prononcer Je me souviens encore d'hier Quand je te tenais dans mes bras Ceux d'un papa tellement fier Après tant de sombres combats Toi qui est née de la poussière Des débris de cœurs meurtris Dans ces heures encore précaires Comme un paradoxe de la vie Toi qui est née de le prière Qui vient éteindre l’incendie A la lueur d’un réverbère Comme un soleil de minuit Ça me fait drôle de t'écrire Alors que je pourrais te parler Mais les maux dits sont parfois pires Il ne faut pas les réveiller Si je sors de mon silence Après avoir laisser du temps Sache que je souffre de ton absence Comme un vide de tous les instants L'amour d'un père est sans frontière Rien ne saurait l’arrêter C’est un défi à l’éphémère Un cri qui perce la voix lactée Ça me fait drôle de t'écrire Alors que je pourrais te parler Mais chez moi quand les mots transpirent Ils fleurissent un bout de papier J'aurais tant de choses à te dire je n’saurais pas où commencer Et ces mots que tu pourras lire vivent de leur propre vérité Non l'amour n'a rien d’un empire il naît de de notre humilité Faut accepter d’se dévêtir Pour laisser l'autre nous envelopper Ça me fait drôle de t'écrire Alors que je pourrais te regarder J’ai toujours refuser de fuir Mais paraître c'est encore se renier Être ça fait souvent souffrir Et c’est le tribu à payer Pour exister et se remplir L’issue vers notre liberté Ça me fait drôle de t'écrire Alors que je pourrais te parler Mais en pensant à ton sourire Mon cœur est déjà plus léger
10.
Marcher dans un rêve Marcher dans un rêve ou pourquoi pas courir Allez viens je t’enlève ensemble on va partir A la rencontre de l’aube du feu de son retour Le pourpre de sa robe dans ses rivages de velours Il n’y a pas de fin nos regards sont infinis La plage de sable a ses grains Nous ce grain de folie Pour fuir le temps qui s’égrène et ses tentacules de l’ennuie Tous ceux qui vivent à peine Tous ces faiseurs de pluie On se plongera tous les deux dans des torrents de fièvre On se blottira au creux du sourire à nos lèvres Il n’y aura pas d’espace entre ton cœur et ma sueur On ferra fondre la glace du rugissement de nos peurs Et comme autant de grimaces Au passé de nos rancœur Sur le fil du temps rapace on sèmera des fleurs Qui dans la vomissure d’un monde qui cherche son heure Ensèmeront la terre féconde d’un autre monde meilleur Tu vois le vent se lève il est temps d’y aller J’ai inventé ce rêve pour l’éternité Avant qu’il ne s’achève dans cette nuit glacée Allez viens je t’entraîne vers d’autres nudités Loin des meuglements qui sèment le tribu de l’obscurité Je n’ai que ça à t’offrir moi qui marche pieds nus Mais même pieds nus on marche sur les failles de ses déconvenues, On verra des matins imbibés de douceurs De rosées d’embrun où nos âmes seront sœur Loin d’un enfer dans fin qui accouche de la douleur De tous ceux qui vivent en vain en créant leur malheur Et puisqu’un seul désir peut ramener la vie Nous ranimerons le soupir du souffle de l’oubli Et sur le fil tendu entre nos deux espaces On créera l’absolu d’un jour qui nous dépasse Allez viens...
11.
Si tu as le cœur Amazigh Si tu as le cœur Amazigh Libre voyageur sans guide Avec des fleurs en profondeur Et le pouls qui bat la chamade Si tu as le cœur Amazigh Passeur aux valeurs intrépides Qui répand partout le bonheur Dans tous le ports, sur toutes les rades Si tu as le cœur Amazigh Esprit survivant de l’Atlantide Que ton âme et ta sueur Transpire Les mémoires de l’Iliade Si tu as le cœur Amazigh Chante avec moi ce refrain Dis j’ai le cœur Amazigh Reprend en main ton destin Si tu as le cœur Amazigh Que ton amour ne connaît pas de bride Que tu es le frère ou la sœur De l’autre bien plus qu’un camarade Si tu as le cœur Amazigh Qu’en toi naît cette chrysalide Cette graine qui te fait le semeur D’une humanité qui s’évade Si tu as le cœur Amazigh A la fois nomade et numide Qui a conservé toutes les valeurs Des hommes libres et des Dryades Si tu as le cœur Amazigh Prend la main de ton voisin Dis j’ai le cœur Amazigh J’ai à cœur d’être un être humain Si tu as le cœur Amazigh Libre voyageur sans guide Avec des fleurs en profondeur Et le pouls qui bat la chamade Si tu as le cœur Amazigh Passeur aux valeurs intrépides Qui répand partout le bonheur Dans tous le ports, sur toutes les rades Si tu as le cœur Amazigh Esprit survivant de l’Atlantide Que ton âme et ta sueur Transpire Les mémoires de l’Iliade Si j’ai le cœur Amazigh Chante avec moi ce refrain Dis j’ai le cœur Amazigh j’ai à cœur d’être un être humain

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13H13, est né de l'inspiration de l'aube d'un jour d'été quand la rosée vient déposer sa fraîcheur et apaiser l'herbe desséchée. C'est comme un bol d'air frais, un baume de douceur, à la croisée des chemins, dans la quête d'une humanité oubliée, une invitation au pouvoir de l'être dans une société de l'avoir et du paraître...du disparaître?

Le Poète 4.0 nous livre ici, avec simplicité, en toute humilité, ses libres pensées, ses cris de liberté, ses émotions dérobées, ses appels délibérés qui résonnent en chacun de nous, autour de thèmes qui lui sont chers: la vie, l'amour, le chemin, le destin, celui qui nous ratrappe, celui que l'on poursuit, les sillons que nous souhaitons laisser sur l'horizon de la postérité.

Il nous révèle une oeuvre innovante qui nous transporte, un voyage qui nous emporte au delà de nous même pour nous renvoyer vers nous même au détour de symphonies de mots où les soupirs sont autant de trêves pour mieux respirer, guérir et soulager les maux d'un monde, qui n'a jamais eu autant besoin d'élans d'amour, de messages de paix, d'espaces déconfinés.

credits

released October 13, 2023

Images par @Art&misscrea
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Le Poète 4.0 Château Gontier, France

Auteur, interprète et mélodiste, le Poète 4.0 nous entraîne dans son univers fascinant, tel un véritable musicien de mots ciselés, dans la lignée des grands auteurs/interprètes de la chanson Française,

L'artiste explore le métissage de courants variés pour faire jaillir des oeuvres uniques dont la poésie nous caresse,nous surprend, nous bouleverse, nous réveille, nous émerveille,
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