1. |
Amazigh
02:26
|
|||
Amazigh
Je ne suis pas né dans ce profond désert
Mais j’en suis imprégné, il coule dans mes veines
Il souffle l’intensité de sa chaleur sur mes vers
Comme le sablier du temps qui s’égraine
Il me perfuse en cathéter ses lueurs Amazigh
Comme autant de repères au coin du zag et du zig
Homme libre et parfois solitaire
Numide, je me suis défais de mes chaînes
Et implacablement au quatre coins de la terre
J’ai l’Amour en moi qui se déchaîne
Je suinte de ses pierres comme d’un héritage
Ses valeurs gravées dans ma chair d’un impénétrable tatouage
Je vois de ses belvédères les rondes des caravanes
Et leurs campements éphémères des secondes mélomanes
Je vibre de ses chants berbère jusqu’au murmure de mon âme
Ici le sable a lavé la terre et l’infini est intarissable
Amazigh, Tizzit, Jeggeg
Homme libre, noble, nomade
Amazigh, Tizzit, Touareg
C’est mon cœur ouvert que je balade
Je ne suis pas né dans ce profond désert
Mais j’en suis imprégné, il coule dans mes veines
|
||||
2. |
Château-fort
03:53
|
|||
Château-fort
Il y avait dans le lointain
Le mur d’un château fort
En haut d’une colline sans jardin
Les vieux vestiges d’un mirador
Échoué là près du ravin
Laissé à son propre sort
Qui semblait se dresser en vain
Vaincu par le temps qui l’ignore
Qui l’a privé du chemin
Qui amenait à ses abords
De l’espérance de lendemains
Lentement le temps dévore
Comme le mur d’un château fort
Qui a enfermé la mémoire
Des êtres des esprits et des corps
Le poids du temps, les rages de l’histoire
Comme le mur d’un château fort
Dans le fournaise d’une effroyable nuit
Témoin des sombres combats de la vie
Du crépuscule jusqu’à l’aurore
Tu vois, je n’ai pas oublié
Je suis comme ces pierres
Que même les pluies n’ont pu rincer
Au fil des millénaires
Tu vois, je suis imprégné
Je suis comme ces pierres
Qui n’en finissent pas de dégouliner
Les cris les larmes et les prières
De ces âmes damnées de l’enfer
Le fil du fer de leur épée
Éperdument funéraire
Destin brodé au fil de fer
Comme le mur d’un château fort
Pavé des chemins du remord
Faut-il salir pour un empire
Dont on ne maîtrise pas le sort
Comme le mur d’un château fort
Ses souvenirs encore plus forts
Qui viennent égorger l’avenir
Et souiller le repos des morts
Je suis comme le mur d’un château fort
Dans l’épaisseur de son trésor
Un impénétrable coffre-fort
Une forteresse sans abord
Tu vois, je suis imprégné
Je suis comme ces pierres
Qui n’en finissent plus de transpirer
Les sanglots le sang et la misère
Comme le mur d’un château fort
Suspendu entre ciel et terre
Est-ce que je serai aussi fort
Pour croire sans fin en la lumière
Qui viendra changer le décor
Avant que mon cœur ne soit de pierre
Est-ce que je resterai assez fort
Avant de repartir poussière
|
||||
3. |
Faut lâcher prise
04:45
|
|||
Faut lâcher prise
A vainement tenter de trouver son chemin
Au cœur blessé de ses propres entrailles
Dans l’insurrection d’un destin consumé
Qui n’a pu s’échapper de la tenaille
A oser pénétrer par les moindres failles
Dans les pas masqués des passages clandestins
Retenu prisonnier d’un train qui déraille
Des rails qui se font de plus en plus fins
Faut lâcher prise
Lâcher du leste au présent
Faut lâcher prise
Laisser du temps au printemps
A force de combats, à force de batailles
Batailler dans les vent des forces qui t’assaillent
Agiter le feu sacré d’une pierre calcinée
Sur les débris d’un rêve resté un feu de paille
A mordre la poussière tes dents s’émaillent
Sur le mûr des prières au bas du soupirail
Alors à bout de force tu comprends forcément
Qu’aussi épaisse soit ton écorce tu tiendras pas longtemps
Faut lâcher prise
Lâcher du leste au présent
Faut lâcher prise
Laisser du temps au printemps
Faut lâcher prise
Lâcher du leste à l’ouest plus souvent
Faut lâcher prise
Laisser du temps au printemps
Faut recouvrer le souffle de l’enfant qui s’endort
Cesser de faire la peau à ce coquin de sort
Oublier ton égo pour revenir plus fort
Épouser le repos des seigneurs de l’aurore
L’instant au bout des lèvres, l’amour en éventail
Tisser comme un orfèvre les secondes qui se maillent
Déserter ce voyage qui n’était pas de taille
Laisser là tes bagages de regrets au pied du portail
Au delà des murailles
Au pied du portail
Au delà des murailles
Faut lâcher prise
Lâcher du leste au présent
Faut lâcher prise
Laisser du temps au printemps
Faut lâcher prise
Lâcher du leste au présent
Faut lâcher prise
Laisser du temps au printemps
|
||||
4. |
La belle histoire
03:15
|
|||
La belle histoire
T’étais tombée sur mes mots
J’ai atterri dans ton lit
Tu les trouvais tellement beaux
Et moi je te trouvais sexy
T’étais souvent tombée de haut
Moi je cherchais le paradis
On s’est rejoint entre deux eaux
On a sifflé des verres aussi
Il s’est mis à tomber à seaux
On a recherché un abri
Même un coeur ça prend pas l’eau
Quand il est plein de confettis
Mais j’ai pas pu faire le grand saut
Après les douze coups de minuit
C’était trop beau, c’était trop haut
Alors j’ai repris ma survie
Faux départ, je me gare
Je vais retrouver mon ennui
Je vais retrouver mon ennui
Mais doucement sans crier gare
Tu me remets dans la parie
Tu poses mon pion sur case départ
Tu jettes les dés sur le tapis
T’étais tombée sur mes mots
J’ai atterri dans ta vie
T’as jamais lâché le morceau
Du scénario que t’avais écrit
T’as fait appel aux cieux la-haut
Une p’tite maison dans la prairie
D’où on pouvait entendre l’écho
De c’qui nous avait réuni
Peau contre peau, mot contre mot
On s’était raconté nos vies
Dans un espoir de renouveau
D’un autre rêve à la folie
Tu m’as appris à faire le beau
Au cœur sucré de nos envies
Et c’est dans ces moments plus chauds
qu’on a pu retisser le nid
Nouveau départ, je redémarre
Je sors enfin d’ma léthargie
Je sors enfin d’ma léthargie
Tu m’as sorti de ce trou noir
Je t’ai gravé dans mes replis
Ça ressemble à la belle histoire
Et aujourd’hui elle se poursuit
Aujourd’hui elle se poursuit
|
||||
5. |
Libres pensées
02:41
|
|||
Libres pensées
J’ai parcouru tant de jardins
Bien au delà de ce monde
J’en ai eu tellement plein les mains
De ces caresses qui t’inondent
J’ai aperçu tant de matins
Qui dansaient dans une ronde / dans une ronde
Que j’ ne sais plus ce qui me retient
A cette mascarade immonde
J’ai vu le ciel s’ouvrir en deux
Dans un passage vers la lumière
De ce regard des amoureux
Qui ont vu s’exaucer leur prière
J’aurais sûrement donné ma vie
Pour un instant dans leur ciel bleu
Bercé dans les bras de l’oubli
De cette aubaine d’être deux
Au banc des accusés/ debout
J’appelle la société / assis
Qui s’entête à défier / garde à vous
L’univers tout entier / jaques a dit
Je rends hommage aux libres hommes
A leur force et leur courage
A Eve qui en croquant la pomme
Les a préservé du naufrage
J’ai vécu tant de promesse
Qui m’ont regardé dans les yeux
Dans le plein feu de ma détresse
Je lai appelé de mes vœux
J’ai connu tant de lendemains
Que je ne peux plus revoir hier
Je vis la folle fuite du destin
Quand cette vie est si précaire
J’ai vu dans le miroir sans tain
Tant de fantastiques voyages
Où les couleurs n’ont pas déteint
La pureté des paysages
Ne me demandez pas de croire
A votre monde désenchanté
J’ai déjà trop payé pour voir
J’ veux m’en aller le cœur léger
Je rends hommage aux libres hommes
Qui ont lutté de leur courage
A Eve qui en croquant la pomme
Nous a délesté...de nos bagages...
|
||||
6. |
Capt'ain
03:25
|
|||
Cap’tain
A marée haute c’était Cap’tain
A marée basse ce n’était plus le même
Il était prince sur son navire
La mer sa province l’océan son empire
mais arrimé à terre chaque jour était pire
Le poids des verres écrasait son sourire
A marée haute c’était Cap’tain
A marée rouge la coupe était pleine
Just La dernière restait au comptoir
Lui Gisant à terre ivre d’idées noires
Il se purgeait d’un flot d’écumes
Le corps lesté de son enclume
A marée haute c’était Cap’tain
A marée basse il purgeait sa peine
Dans le grand large il bravait les tempêtes
Les violents orages en tête à tête
Mais amarré au bar à bout de cordée
Un seul trottoir le faisait chavirer
Un soir d’hiver il a largué les amarres
On dit qu’y ’avait de la lumière dans son regard
On a vu son navire tanguer sur l’horizon
Avait-il enfin ouvert la porte de sa prison
A marée haute c’était Cap’tain
A marée noire il trainait ses chaines
Reclus en cale de son secret
Passager effaré de son intimité
Effrayé apeuré par son infirmité
Dans laquelle il s’était enfermé
Depuis ce soir on ne la plus revu
Il faut croire qu’il a vraiment disparu
A-t-il repris le courage et l’élan ?
A-t-il sombré dans ce voyage du rivage jusqu’ au fin fond de l’ocean ?
|
||||
7. |
Faut pas
02:57
|
|||
Faux pas
A tous mes faux amis
Toutes les fausses notes de ma vie
A mes ennemis aussi
A cette fable qui les réunit
A tous les faux semblant
Tous les faux culs, tous les faucons
Tous ces rapaces, ceux qui font semblant
A leurs grimaces, a leurs cris grinçants
A tous mes faux pas
Tous les faut qu’on, tous les y’a qu’a
A ceux qui m’ont regardé trébucher
Et tous ceux qui m’ont laissé tomber
A tous les faux frères
A tous les fausseurs
Les narcissiques, les pervers
Les amnésiques, les emmerdeurs
A tous les faussaires
De notre humanité
Ceux qui te juge par derrière
Par peur de se regarder
A tous les fossoyeurs de la vérité
A ces faux monnayeur du bien fondé
A toux ceux qui m’ont condamné
A la postérité de ces cons damnés
A toutes les fausses manœuvres
A toutes les fosses septiques
Tant qu’il n’y a pas de preuve
Il en faut des septiques
A tous les faux prétextes
Et aux masques prétextés
Ceux qui t’explique par le contexte
Tout le mal qu’il t’ont fait
A tous les faux porteurs
A ceux qui portent à faux
Ceux qui se croient meilleurs
Qui te regardent de haut
A tous les forcenés
De la bêtise humaine
Qui croient fort posséder
La parole suprême
A tous ceux là que j’ai croisé
Et encore j’en ai sûrement oublié
Grâce à vous je suis devenu plus fort
Voyez vous je suis vivant encore
Et vous ?
|
||||
8. |
J'veux des voyages
01:59
|
|||
J’ veux des voyages
J’ veux des images
J’ veux des histoires
Sans faire naufrage
Sans faire d’histoire
J’ veux qu’on soit bien
Qu’on vive ensemble
Sans qu’ nos cœurs tremblent
Qu’on soit serein
J’ veux des voyages
j ’veux des partages
Avec des gens
Qui rêvent en grand
J’ veux des rivages
Des paysages
Du sable blanc
Sur l’océan
J’ veux des visages
Comme des tatouages
Vers le présent
Vers le vivant
Des pluies d’étoiles
Dans les regards
Qui se dévoilent
Comme des miroirs
J’ veux du bonheur
Des foules en liesse
J’ veux des caresses
Des jours meilleurs
Des lendemains
Plein de promesses
Des nuits sans fin
Parfums d’ailleurs
J’ veux des aurores
Des crépuscules
Sur tous les ports
En préambule
J’ veux un passeport
Un corridor
Sur l’horizon
Et sans prison
J’ veux des humains
Main dans la main
Dans le désordre
Sur les chemins
Des petits rien
Qu’on l’air de rien
La vie à tordre
La vie à mordre
Jusqu’à la fin
|
||||
9. |
Lettre à ma fille
03:05
|
|||
Lettre à ma fille
Ça me fait drôle de t'écrire
Alors que je pourrais te parler
Mais tu sais certains maux empirent
Quand on ose les prononcer
Je me souviens encore d'hier
Quand je te tenais dans mes bras
Ceux d'un papa tellement fier
Après tant de sombres combats
Toi qui est née de la poussière
Des débris de cœurs meurtris
Dans ces heures encore précaires
Comme un paradoxe de la vie
Toi qui est née de le prière
Qui vient éteindre l’incendie
A la lueur d’un réverbère
Comme un soleil de minuit
Ça me fait drôle de t'écrire
Alors que je pourrais te parler
Mais les maux dits sont parfois pires
Il ne faut pas les réveiller
Si je sors de mon silence
Après avoir laisser du temps
Sache que je souffre de ton absence
Comme un vide de tous les instants
L'amour d'un père est sans frontière
Rien ne saurait l’arrêter
C’est un défi à l’éphémère
Un cri qui perce la voix lactée
Ça me fait drôle de t'écrire
Alors que je pourrais te parler
Mais chez moi quand les mots transpirent
Ils fleurissent un bout de papier
J'aurais tant de choses à te dire
je n’saurais pas où commencer
Et ces mots que tu pourras lire
vivent de leur propre vérité
Non l'amour n'a rien d’un empire
il naît de de notre humilité
Faut accepter d’se dévêtir
Pour laisser l'autre nous envelopper
Ça me fait drôle de t'écrire
Alors que je pourrais te regarder
J’ai toujours refuser de fuir
Mais paraître c'est encore se renier
Être ça fait souvent souffrir
Et c’est le tribu à payer
Pour exister et se remplir
L’issue vers notre liberté
Ça me fait drôle de t'écrire
Alors que je pourrais te parler
Mais en pensant à ton sourire
Mon cœur est déjà plus léger
|
||||
10. |
Marcher dans un rêve
03:44
|
|||
Marcher dans un rêve
Marcher dans un rêve ou pourquoi pas courir
Allez viens je t’enlève ensemble on va partir
A la rencontre de l’aube du feu de son retour
Le pourpre de sa robe dans ses rivages de velours
Il n’y a pas de fin nos regards sont infinis
La plage de sable a ses grains
Nous ce grain de folie
Pour fuir le temps qui s’égrène et ses tentacules de l’ennuie
Tous ceux qui vivent à peine
Tous ces faiseurs de pluie
On se plongera tous les deux dans des torrents de fièvre
On se blottira au creux du sourire à nos lèvres
Il n’y aura pas d’espace entre ton cœur et ma sueur
On ferra fondre la glace du rugissement de nos peurs
Et comme autant de grimaces
Au passé de nos rancœur
Sur le fil du temps rapace on sèmera des fleurs
Qui dans la vomissure d’un monde qui cherche son heure
Ensèmeront la terre féconde d’un autre monde meilleur
Tu vois le vent se lève il est temps d’y aller
J’ai inventé ce rêve pour l’éternité
Avant qu’il ne s’achève dans cette nuit glacée
Allez viens je t’entraîne vers d’autres nudités
Loin des meuglements qui sèment le tribu de l’obscurité
Je n’ai que ça à t’offrir moi qui marche pieds nus
Mais même pieds nus on marche sur les failles de ses déconvenues,
On verra des matins imbibés de douceurs
De rosées d’embrun où nos âmes seront sœur
Loin d’un enfer dans fin qui accouche de la douleur
De tous ceux qui vivent en vain en créant leur malheur
Et puisqu’un seul désir peut ramener la vie
Nous ranimerons le soupir du souffle de l’oubli
Et sur le fil tendu entre nos deux espaces
On créera l’absolu d’un jour qui nous dépasse
Allez viens...
|
||||
11. |
||||
Si tu as le cœur Amazigh
Si tu as le cœur Amazigh
Libre voyageur sans guide
Avec des fleurs en profondeur
Et le pouls qui bat la chamade
Si tu as le cœur Amazigh
Passeur aux valeurs intrépides
Qui répand partout le bonheur
Dans tous le ports, sur toutes les rades
Si tu as le cœur Amazigh
Esprit survivant de l’Atlantide
Que ton âme et ta sueur
Transpire Les mémoires de l’Iliade
Si tu as le cœur Amazigh
Chante avec moi ce refrain
Dis j’ai le cœur Amazigh
Reprend en main ton destin
Si tu as le cœur Amazigh
Que ton amour ne connaît pas de bride
Que tu es le frère ou la sœur
De l’autre bien plus qu’un camarade
Si tu as le cœur Amazigh
Qu’en toi naît cette chrysalide
Cette graine qui te fait le semeur
D’une humanité qui s’évade
Si tu as le cœur Amazigh
A la fois nomade et numide
Qui a conservé toutes les valeurs
Des hommes libres et des Dryades
Si tu as le cœur Amazigh
Prend la main de ton voisin
Dis j’ai le cœur Amazigh
J’ai à cœur d’être un être humain
Si tu as le cœur Amazigh
Libre voyageur sans guide
Avec des fleurs en profondeur
Et le pouls qui bat la chamade
Si tu as le cœur Amazigh
Passeur aux valeurs intrépides
Qui répand partout le bonheur
Dans tous le ports, sur toutes les rades
Si tu as le cœur Amazigh
Esprit survivant de l’Atlantide
Que ton âme et ta sueur
Transpire Les mémoires de l’Iliade
Si j’ai le cœur Amazigh
Chante avec moi ce refrain
Dis j’ai le cœur Amazigh
j’ai à cœur d’être un être humain
|
Le Poète 4.0 Château Gontier, France
Auteur, interprète et mélodiste, le Poète 4.0 nous entraîne dans son univers fascinant, tel un véritable musicien de mots
ciselés, dans la lignée des grands auteurs/interprètes de la chanson Française,
L'artiste explore le métissage de courants variés pour faire jaillir des oeuvres uniques dont la poésie nous caresse,nous surprend, nous bouleverse, nous réveille, nous émerveille,
... more
Streaming and Download help
If you like Le Poète 4.0, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp